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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 08:45

14 juillet 2015. Défilé de nos armées. Le comique troupier qui affirme en être le chef a lancé au micro une de ces « petites blagues » qu'il affectionne : la Grèce ne doit surtout pas sortir de la zone Euro, parce que celle-ci lui apporte garantie de stabilité et protection. Nous voici enfin débarrassés du problème : les Grecs qui n'étaient pas encore morts de faim sont morts de rire.

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Avoir subi le joug des Turcs et passer sous celui des Alboches ! Eh oui, mes braves, l'Histoire aurait dû vous l'apprendre : plus vite vous ferez sauter le couvercle, moins effrayants seront vos lendemains.

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Toutes ces criailleries effarouchées dans le poulailler bruxellois, souillé des fientes helléniques. Et puis on franchit la Manche et l'on n'entend plus rien. Impressionnant, ce lion drapé dans sa monnaie nationale, qui rigole en silence..

*

La politique est une affaire trop sérieuse pour être confiée à des politiciens. Voyez ce qu'ils en faisaient avant De Gaulle. Voyez ce qu'ils en font depuis la mort de Pompidou. À tout prendre un banquier vaut mieux, s'il a le sens de l'Etat et l'amour de la patrie.

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On fait revenir aux urnes les électeurs jusqu'à ce qu'ils votent « bien » ; Les Français ont refusé d'avance le traité de Lisbonne, les Grecs ont rejeté l'asservissement de la Grèce. En vain. Pareils dénis de la volonté populaire ne s'étaient jamais vus dans aucune monarchie ni dictature occidentales. Des tontons macoutes ont beau détailler sur la Toile quelques arguties jouant sur les mots pour justifier l'injustifiable, l'« Union européenne » commence sérieusement à ressembler au régime de Papa Doc. Signe encourageant, car propre à tous les régimes à la dérive.

Juillet 2015

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 10:29

~~ L’interdiction d’établir des statistiques sur l’origine ethnique des habitants de la France, donnée capitale pour comprendre, voire prévenir, certains dysfonctionnements de notre société, est un aveu d’importance, obtenu d’un pouvoir enferré dans ses mensonges. Hors arguties des dévots de la bien-pensance, elle ne peut revêtir qu’une signification : les chiffres de l’immigration officiellement avancés sont faux et on ne doit surtout pas risquer de faire connaître aux Français la vérité sur ce point. Il est beaucoup plus difficile de truquer le résultat d’un recensement auquel de nombreuses personnes ont travaillé et auquel d’autres, de par leur fonction, ont accès, que de fournir à la presse, qui n’attend que cela, la bouche en cœur, de rassurantes informations biaisées. En tout cas, voilà de quoi alimenter nos fantasmes ! Ne serait-ce pas, par hasard, une torpille sous-Marine qui aurait suggéré cette interdiction ?

*

L’islamiste coupeur de tête de l’Isère avait fait l’objet d’une surveillance interrompue au bout de quelques mois, l’une des excuses invoquées au micro par les autorités aussitôt après le drame étant qu’ hormis son appartenance notoire à la mouvance salafiste, « il n’avait pas de casier judiciaire »... Oserai-je signaler à M. le ministre de l’Intérieur que Ben Laden non plus n’en avait pas ? Le seul secteur d’activité sur lequel on refuse d’exercer en France le fameux « principe de précaution », si utile pour prévenir les incendies dans les salles de bain ou empêcher les gens de beurrer leurs tartines à la pommade antibiotique, c’est le terrorisme. Le seul secteur où il s’exerce réellement aux Etats-Unis depuis le 11 septembre, c’est le terrorisme. Par bonheur, le niveau de vigilance maximal est dès maintenant instauré en Région Rhône-Alpes, c’est-à-dire dans la seule région où il est absolument certain qu’aucun attentat de cette nature ne se produira plus avant des mois.

Il est courant d’affirmer que le terrorisme, insaisissable dans la foule anonyme, a toujours une longueur d’avance. Ajoutons-y le paramètre du Q.I., ça lui en fait au moins deux.

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Que le premier ministre grec dise non à la sortir de l’euro, qu’il dise oui, qu’il dise peut-être, qu’il organise un référendum, qu’il accepte les nouvelles réformes imposées, ou seulement une partie d’entre elles, qu’il fasse les pieds au mur ou se tire une balle dans la tête, deux choses sont assurées : jamais la Grèce demeurant dans l’euro ne pourra rembourser sa dette, qui au contraire augmentera ; et sa seule façon de s’en sortir serait de sortir de l’euro, de retrouver sa bonne vieilles drachme et ses bonnes vieilles habitudes, qui lui assuraient une vie paisible avant sa descente aux enfers bruxellois (on les avait pourtant prévenus !). Elles lui permettraient même, à terme, une fois l’abcès crevé, de commencer à s’acquitter de son dû. Non seulement quelques bons économistes, mais M. Giscard d’Estaing en personne, semblent l’avoir compris ; c’est dire.

On ajoutera pour la bonne bouche que si M. Tsipras était malin (et il semble bien qu'il le soit plus que les europiomanes qui nous gouvernent ou font semblant), il irait voir du côté de Poutine si de vieux souvenirs byzantins ne pourraient pas inciter le tsar à donner un coup de main aux Hellènes, ce qui lui offrirait l'avantage supplémentaire de botter une fois de plus le derrière aux eurobsédés masochistes. Et s'il ne possède pas assez de roubles, les Chinois, eux, ont ce qu'il faut.

Attendons avec patience, Grèce, Grande-Bretagne, Espagne... l’écroulement des dominos, qui verra s’effondrer en même temps, une fois de plus, le grand rêve allemand toujours recommencé.

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 09:53

   Tandis que les chrétiens d’Orient sont massacrés, que des islamistes conséquents avec les recommandations du Prophète égorgent leurs otages comme ils le font de leurs brebis, que le fou Netanyahu verse à n’en plus finir de l’huile sur son feu, que les Occidentaux stigmatisent le gouvernement syrien au lieu de l’aider à combattre les djihadistes sur son propre sol et le président russe parce qu’il a récupéré la Crimée russe (dont s’était débarrassé Kroutchev pour calmer les Ukrainiens), le mois de mars 2015 restera dans l’Histoire comme celui où une assemblée de sages européens a condamné la France qui n’abolit pas la fessée.

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    J’imagine la tête des nigauds qui ne connaissaient pas Charlie Hebdo et ont cru bon de s’y abonner, devant la couverture du 18 mars trouvant prétexte à grosse rigolade politique dans la catastrophe d’Argentine. Par ailleurs, et bien que cette constatation n’ôte rien au caractère tragique de l’événement, on est bien obligé de dire que l’accident d’hélicoptère où Florence Artaud, Camille Muffat et les autres ont péri est l’un des effets directs  de l’abêtissement de la télévision, passée depuis sa privatisation, et l’introduction consécutive de la concurrence en son sein, du statut de 8e Art à celui de Disneyland pour voyeurs. Sans téléréalité, sans exhibitionnisme sociétal, sans la collusion du Dieu Fric et des médias bien-pensants agenouillés devant Lui, nos sportifs seraient encore bien vivants.

*

   Par milliers, des émigrants se noient en Méditerranée, venus de Lybie ou transitant par elle. La Lybie, depuis l’assassinat dans des conditions sordides du colonel Kadhafi, est devenue un pays à la dérive, aux mains de factions rivales, en proie à la terreur islamique. De l’avis général en effet, cette situation a commencé au moment précis où la Lybie a perdu son chef, perte saluée par les applaudissements nourris des nations occidentales, de leurs politiciens, de leurs médias, de leurs populations endoctrinées. Le principal responsable de la catastrophe, qui a pris la tête de la croisade anti-Kadhafi, qui a conduit sans motif national, sans but géopolitique, des soldats français à une mort inutile, s’appelle Nicolas Sarkozy. Il pleurniche aujourd’hui sur le sort des émigrants qu’il a lui-même jetés à l’eau et appelle comme tous les responsables européens (« responsables » est le mot juste) à venir en aide à l’Italie débordée. Il va briguer sa réélection à la présidence de la République. Il y aurait même des citoyens, paraît-l, qui auraient l’intention de revoter pour lui.

*

   On organise des « marches blanches » en hommage à la fillette violée et assassinée dans  un bois près de Calais. Elle a subi ce martyre parce qu’un individu de nationalité polonaise, fiché comme dangereux et récidiviste, expulsé de France, interdit de séjour, est revenu tranquillement dans notre pays. J’ai entendu, je le jure, un journaliste se demander « pourquoi » il était revenu. La bonne question eût été : « comment ? » Et la bonne réponse : parce que les accords de Schengen, ayant aboli les frontières dans l’Union européenne, permettent entre autres avantages aux Européens assassins, voleurs, trafiquants de drogue et malfrats de tout poil d’y circuler enfin librement. Cela est bien logique, puisque les frontières entre États, avec leurs barrières, leur police, avaient été inventées notamment pour les en empêcher. La petite martyre de Calais et la dernière en date des victimes du Traité de Maëstricht. On aimerait savoir combien, parmi les « marcheurs blancs » ont voté « oui » le 20 septembre 1992. Ceux-là, qui n’ont rien compris aux enjeux, qui n’ont pas lu ou pas cru ce qui se publiait alors de sensé et de prophétique concernant le projet européen, qui ont déposé leur bulletin dans l’urne un bandeau sur les yeux, font partie des responsables du drame de Calais. Et le second drame, c’est qu’ils ne s’en rendent même pas compte. Au lieu de déplorer les effets et d’essayer de les combattre, cherchez d’abord la cause.

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 04:48

Je reçois d’un ami historien ce billet inspiré par des événements récents :

 

 

 

 

 

L’émotion et la causalité

 

 ou le Point de Vue de Sirius est le meilleur

 

 

 

  Faire de l’émotionnel (la marionnette dénoncée par M. Teste) au lieu de faire de la politique, et surtout de la géopolitique, est une tare inhérente à ce qu’on appelle encore la « démocratie » et qui n’est plus qu’une démagogie sans masque destinée à asseoir aussi solidement que possible le culte du Veau d’or  illuminé par les projecteurs de  la médiasphère.

 

   Le carnage de Charlie Hebdo, il faudrait peut-être s’en souvenir, n’est qu’un épisode parmi beaucoup d’autres, et souvent beaucoup plus sanglants, qui ont illustré nos XXe et XXIe siècles depuis le réveil de l’Islam tueur et conquérant… avec lequel coexistait, j’allais dire presque paisiblement, l’Occident judéo-chrétien depuis le rabotage de la Sublime Porte.

 

   Avant de poursuivre, éclaircissons un point de vocabulaire. On parle souvent des « fous d’Allah », mais je veux croire que les utilisateurs de cette expression s’en servent par commodité, pour aller vite. Ces fous-là  ne sont nullement aliénés ; ils sont tout juste en conformité avec les préceptes du Coran (qu’il vous suffira de lire pour en vérifier la teneur), vadémécum du guerrier religieux qui entend répandre sa foi par la force comme jadis certains prosélytes chrétiens.  L’idée selon laquelle il ne faudrait pas « amalgamer » ces fanatiques avec l’ensemble des musulmans est encore un de ces sophismes destinés à tournebouler un peu plus le mouton occidental atteint de la « tremblante ». La réalité, c’est qu’il y a comme dans les autres religions des islamistes qui croient aveuglément et pratiquent, et la grosse masse de ceux qui adhèrent mollement. Ceux-là sont les « islamistes modérés ». Certes, la minceur de leur foi ne les pousse pas à se ceindre le torse d’un chapelet d’explosifs, mais ne les empêche pas non plus, le cas échéant, de donner un coup de main aux frères de sang et de croyance.

 

  Revenons à présent à la coexistence civilisationnelle des deux mondes, occidental et musulman, où les frictions du colonialisme n’avaient nul rapport, y compris en Algérie, avec les événements d’aujourd’hui.  À partir de ce point d’équilibre historique, rappelons-nous à présent, car pour comprendre un événement ou une situation il faut toujours se rappeler l’Histoire, à quel moment ladite Histoire a basculé ; à quel moment le fauve s’est réveillé et hystérisé jusqu’à se déchiqueter lui-même (entre chiites et sunnites par exemple). À quel moment le terrorisme islamique, à quoi on pourrait trouver dans l’Histoire bien des précédents, est devenu notre pain quotidien.

 

   Cela s’est passé de la manière qui va suivre, et que je vais évoquer par un petit apologue.

 

   Vous vous appelez M. et Mme Dupont. Vous habitez avec vos enfants une jolie maison à Ville-d’Avray. Votre famille, votre peuple, sont installés en Ile-de-France depuis environ 2 500 ans, on ne va pas chicaner sur les dates. Et voilà qu’un beau jour, beau, c’est une façon de parler, une tribu celtique vaguement parente qui a vécu parait-il au même endroit un peu avant ces deux millénaires et demi (d’ailleurs ils ont quelques cousins établis à Neuilly et à Sarcelles) débarque chez vous avec armes et bagages. Maintenant, aujourd’hui, en janvier 2015. Exactement comme les fondés de pouvoir de M. Hitler en 1940. Elle décrète, cette tribu, que la terre d’Ile-de-France lui appartient de droit puisqu’elle s’y trouvait trois mille ans avant vous. Vous n’avez plus qu’à faire vos valises. Les envahisseurs vous boutent hors de votre jolie maison et s’y installent sous le bouclier des Etats-Unis. Un détail encore : vos enfants leur ayant lancé quelques pierres, ils les tirent comme des lapins dans la garenne, avec la bénédiction de tous les apprentis-sorciers de connivence.

 

   Si vous, M. Dupont, ne vous transformez pas séance tenante en tueur en série, c’est que la tribu en question a eu bigrement raison de vous virer et de s’installer chez vous.

 

   Il faut donc distinguer entre les causes immédiates et les causes efficiente. La scolastique aristotélicienne avait du bon.

 

   Ajoutons à cela qu’avec une sorte d’instinct infaillible, depuis M. Giscard d’Estaing et à l’exception notable de M. Chirac, tous nos gouvernants ont fait le choix de combattre, ne fût-ce qu’en favorisant leurs adversaires, les seuls régimes proche-orientaux capables de s’opposer au délire fondamentaliste instrumentalisé. Le travail de sape organisé contre M. Bachar El Hassad, au prétexte imbécile qu’il ne serait pas un excellent démocrate, en est le plus récent épisode. Entre autres résultats, il permet à la Syrie, ainsi que la Lybie,  l’Irak et autres terres hospitalières, de proposer aux jeunes gens à la recherche d’un travail et d’une position sociale, tout le matériel, la logistique et la pédagogie nécessaires au bon apprentissage de leur métier.

 

   Ainsi, ni les « fous d’Allah » qui ne connaissent d’autres arguments dans le débat d’idées que la kalachnikov et le coupe-coupe, ni leurs mentors barbus, ni même Mahomet ne sont les seuls responsables de la tuerie de Charlie Hebdo. Il serait temps de remonter plus haut, plus loin et ailleurs, pour commencer à comprendre un tout petit peu ce qui se passe, et surtout ce qui va se passer. Car il ne s’agit que des  préliminaires. N’imaginons pas une seconde que nous sommes pris sans y être pour rien dans la fatalité d’un « choc des civilisations », explication faite pour arranger ceux qui ne veulent voir que les effets sans jamais remonter aux causes. Nous sommes seulement, aveugles et sourds, moutons menés à la boucherie, entraînés dans une guerre de reconquête, devenue de races et de religions, qui  n’est pas la nôtre. Voilà ce qu’avait bien compris d’avance, et conjuré, le général De Gaulle. Voilà ce que refusent d’admettre les imposteurs, les sots et les superficiels qui nous gouvernent. Pour sortir de cette impasse, un seul remède, un seul espoir : non pas multiplier les rondes de bidasses dans les lieux publics, mais changer de personnel politique. Balayer ces malheureux agenouillés devant le Mur des Lamentations. Tant que les moutons n’en seront pas convaincus, tant qu’ils croiront qu’ils vont gagner cette guerre qui n’est pas la leur en bêlant « Je suis Charlie » et brandissant des crayons, ils continueront à approvisionner les abattoirs. Hallal, bien entendu.    

 

 

 

 

 

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:34

 

   Chers visiteurs, vous qui disposez d’un sens de l’observation et de la critique plus développé que la plupart de vos concitoyens, ainsi que d’une mémoire capable de remonter au-delà du dernier bulletin d’information de votre radio quotidienne, vous aurez sans doute remarqué comme moi  ces trois discours successifs – où parfois conjoints ‒ tenus par l’ensemble des médias officiels :  

   Premier discours : M. Bachar el-Hassad est un tyran sans foi ni loi, un assassin qui canonne son peuple et qu’il est urgent de chasser de Syrie, de juger et si possible de pendre, comme on a pendu Saddam Hussein, ou mieux encore de mitrailler sans jugement comme Kadhafi. (Avec les résultats que l’on sait.)  MM Hollande, Fabius et BHL, nos trois Tartarins de la géopolitique émotionnelle, l’arme au pied et larme à l’œil, pour jouer comme d’habitude les supplétifs fayots sous commandement yankee, s’étaient même empressés de brandir la menace d’une intervention française, assurés que les Etats-Unis allaient sans tarder « s’y coller ». (Avec la piteuse fin de non-recevoir que l’on sait.)  

   Second discours : Horreur ! Des ressortissants français s’engagent par centaines, dépassent le millier, dans les rangs du terrorisme djihadiste, ultime et complète expression de l’obscurantisme musulman lapidateur de femmes, égorgeur d’hommes et de moutons. Contexte passé sous silence, mais sous-jacent : ce terrorisme, dénoncé dès l’origine par M. Bachar el-Hassad, ces mercenaires venus de partout pour casser du Syrien et, à l’occasion, de l’Occidental, voilà justement contre quoi se bat l’armée syrienne. La fable d’une population soulevée contre son oppresseur a fini par apparaître à tel point dépourvue de crédibilité, au grand dépit de nos Tartarins humanitaires, que l’on diffuse maintenant à contrecoeur des reportages montrant le soutien de la grande majorité des Syriens (88 %) au régime qui les protège contre les aliénés d’Allah.

   Troisième discours (avec des trémolos de consternation) : Mais comment est-ce possible ! Comment de braves petits Français si appréciés de leurs voisins de quartier ont-ils pu basculer dans ce scénario d’épouvante ! Ah, voilà bien l’endoctrinement par les imans, la jeunesse sans travail ni repères, etc.

   Certes, les imans n’ont guère de peine à se montrer plus persuasifs que nos curés, qui n’osent même plus revêtir leur habit de fonction. On pourrait aussi, non sans pertinence, mais on s’en gardera bien ! remonter plus haut pour découvrir du côté de la Palestine quelque responsabilité première et décisive dans l’ouverture de la boite de Pandore islamique, et par voie de conséquence dans ces départs enthousiastes, le surin entre les dents. Mais tout de même ! Quand viendra l’heure des procès intentés à ceux de nos  guerriers barbus  qu’on aura réussi à capturer, je conseille vivement à leurs avocats de produire à décharge, avec les prêches de mosquée, la formidable masse d’articles, déclarations, témoignages de propagande, reportages orientés,  imprécations de BHL, balbutiements sentencieux de M. Hollande, appelant à l’éradication du régime syrien et détaillant l’appui que l’Ordre moral universel et démocratique devrait fournir à ses assaillants. Il n’en fallut guère plus à nos jeunes ancêtres pour partir, la fleur au fusil et la haine au cœur.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 08:56

L’une des meilleures illustrations et la plus récente de la catastrophe permanente que représente l’Union européenne pour nos peuples d’Europe est son alignement servile sur l’hostilité américaine à la Russie renaissante de Vladimir Poutine. Car il faut bien comprendre que la France, par exemple, n’a pas plus de raison valable pour condamner l’encouragement apporté par les Russes, gouvernement et population confondus, au désir d’autodétermination des russophiles d’Ukraine, qu’elle n’en aurait de l’appuyer. Le problème russo-ukrainien se situe en son entier hors de la compétence, de l’intérêt, de l’histoire même de la France et de ses rapports avec le monde slave. Il n’y a qu’un motif à cet alignement : l’appartenance, pour ne pas dire le ligotage, de notre pays à ce funeste agglomérat dont le seul mobile discernable est une complaisance de tous les instants au bon plaisir de Washington. On comprend fort bien, en revanche, ce retour à la guerre froide de la part de la « grande nation », qui n’a pas fini de craindre qu’on n’empiète sur son empire, tant qu’il ne se sera pas écroulé comme ils s’écroulent tous, qu’ils soient économiques ou militaires ; de craindre qu’on ne s’oppose à sa volonté – hypocritement déguisée en prédication morale – de dominer le monde et d’abord le monde européen. Dans cette optique impérialiste, tout regain quel qu’il soit et où que ce soit de la puissance russe est tenu pour une menace. Ainsi, cette nouvelle courbette de l’Union devant son maître yankee n’a d’autre but que de manifester clairement une fois de plus notre allégeance. Ainsi sommes-nous disposés à fouler aux pieds une fois de plus nos intérêts les plus vitaux, et pour commencer l’une de nos principales ressources : l’agroalimentaire. La mesure de rétorsion, combien justifiée ! de Moscou lui interdit désormais l’un de ses principaux débouchés. D’autres producteurs, d’autres négociants n’attendaient que cela sur d’autres continents pour prendre notre place et probablement la garder. En cette période où le démantèlement de notre industrie, la montée inexorable du chômage provoqués par l’impéritie de nos décisionnaires roses ou bleus depuis quarante ans (politique monétaire, fiscale, syndicale, immigrationniste, notamment) plongent la France dans un état de décomposition qui n’a guère d’exemple que dans les pays les plus guenilleux, le premier curieux qui laissera tomber une pierre dans ce puits d’imbécillité l’entendra-t-il jamais toucher le fond ?   

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 08:01

   Les mots « surprise », choc », séisme » employés à qui mieux mieux par les commentateurs appartenant soit au personnel politique bien-pensant, soit aux médias de la même obédience, pour qualifier le résultat des élections européennes, est sans doute ce qui surprend le plus dans cette affaire. Hormis ces spécialistes patentés de la réflexion sociale et politique, on se demande qui aurait pu ne pas prévoir un raz-de-marée bleu marine, annoncé depuis des mois par tous les indicateurs visibles ou pressentis ? En réalité, à l’exception de quelques idiots de village irrécupérables, les politiciens et politologues en question prévoyaient parfaitement ce résultat, mais feignent aujourd’hui un étonnement scandalisé car ils en sont pour une grande part responsables tant par l’impéritie de leurs actes que par leurs prises de position. Ils se comportent  comme ces ministres tombant des nues à propos d’une opération financière douteuse dont ils ont bénéficié.

     Le succès à l’échelle européenne des partis surnommés « populistes » par ceux qui méprisent le peuple et ne tolèrent le suffrage universel que lorsqu’il va dans leur sens, montre sans la moindre ambiguïté qu’une proportion d’électeurs de plus en plus forte commence à mesurer la nocivité de la « construction européenne », telle qu’elle a été dénoncée par les plus perspicaces depuis environ vingt ans : précisément à partir de 1992, annus horribilis non seulement pour la Cour d’Angleterre, mais surtout en raison du funeste traité de Maëstricht. Cette dénonciation, cette leçon collective de philosophie politique, personne, absolument personne parmi les responsables successifs du gouvernement de la France, n’a envisagé une seconde d’en tenir compte. Aux arguments fondés sur la connaissance du passé, sur les lois historiques et économiques, sur l’expérience de la nature humaine, sur la logique, voire sur le simple bon sens, n’ont été systématiquement opposées que des vœux, des prières et des incantations théologales de l’ordre de l’espérance. Grâce à l’Europe de Bruxelles, on allait voir ce qu’on allait voir ! On a vu.

   Non, mille fois non ! avions-nous prévenu : demain, ni Bruxelles ni l’euro ne raseront gratis. En tout cas votre barbe. Ce qu’ils raseront, c’est votre économie, vos usines, votre liberté d’être maîtres chez vous.

   Je ne vais pas établir ici une liste exhaustive des essais et des articles de presse qui, pour me limiter à notre pays, ont participé à cet avertissement prémonitoire. (Mais on sait bien qu’il n’existe pas de devin ; il n’y a que des esprits lucides, capables d’apercevoir les conséquences d’une prémisse.) Je me bornerai pour ma part à rappeler trois ouvrages où trempa mon vieux camarade Mourlet, délaissant le récit de mes frasques sous l’aiguillon de la bêtise régnante : l’Europe déraisonnable (dirigé par Philippe de Saint-Robert) en 1992, Pourquoi Chevènement (2002) et Français, mon beau souci (2009), dont le chapitre intitulé « Le garrot fédéraliste ou la liberté française » reprend à peu de chose près un texte publié dans l’opuscule précédent.

   Sans entrer dans les détails, je voudrais attirer l’attention sur un point, car il peut donner une juste idée de l’ensemble. En 2002, donc, Michel Mourlet écrivait : « Je n'ai jamais lu ni entendu nulle part ce qui semblerait le minimum indispensable d'une information honnête sur la  construction européenne : deux colonnes de chiffres. A gauche, ce que l'Europe a coûté à la France depuis l'origine ; à droite, ce qu'elle lui a rapporté [...]. Dans une civilisation où le Veau d'or est la seule divinité encore respectée, ce serait la moindre des politesses. Est-ce impossible ? » Eh bien, tout récemment,  l’information réclamée a enfin été fournie au grand public, au moins en partie, dans un magazine d’information en ligne : « Les dernières données publiques dont on dispose datent de 2011. Cette année-là, la France avait versé 19,6 milliards d'euros au budget (16,3% du montant total), et se classait deuxième plus gros contributeur d'Europe [...]. » Mais, précise l’article, la France « est un "contributeur net", qui verse plus d'argent à l'Europe qu'elle n'en récupère [...] avec une somme de 13,1 milliards d'euros en 2011. » Sur vingt ans, faites le compte et rapportez-le à la dette publique.

« Remémorons-nous l’agonie de tous les régimes », prophétisait en 2002 l’auteur de la Guerre des idées. « Faut-il attendre que la situation pourrisse davantage, que l’armée excédée prenne le pouvoir ou que la population exaspérée d’être tenue à l’écart s’insurge dans la rue ? » Vox clamantis...

   Pour les lecteurs intéressés par le sujet bruxellois, par la situation de la langue et du cinéma français, et plus généralement par le sort de la France, lire Français, mon beau souci par Michel Mourlet, Éd. France Univers, 228 pages, 21 €. À commander dans toutes les librairies ou directement chez l’éditeur : http://www.editionsfranceunivers.com

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 05:30

Bien que située dans un tout autre contexte géographique, historique et géopolitique, l’affaire ukrainienne qui émeut actuellement les chancelleries occidentales ressemble de fort près aux précédents tunisien, libyen, égyptien, syrien, sans parler de l’Irak ni remonter jusqu’à l’Iran (M. Giscard, comme d’habitude, ayant ouvert la route qu’il ne fallait pas prendre.) Elle lui ressemble sur deux points.

    Le premier point, le plus déterminant, est évidemment une permutation dans la hiérarchie des mobiles politiques, au sein de la sphère gouvernementale et médiatique où s’élabore ce qu’il est convenable de penser ; conséquence directe du poids conféré à l’« opinion publique » ‒ plus fabriquée que spontanée ‒ par la puissance devenue gigantesque des moyens de diffusion tant traditionnels que nouveaux. Le maillage serré de la planète par les médias du « nouvel ordre mondial », qui ne vivent que pour et par cette opinion, entraîne en effet deux conséquences : la primauté accordée à l’émotionnel immédiat sur la connaissance du passé, sur le long terme, sur l’intérêt national,  et le développement sans frein ni vergogne de toute espèce de propagande, autrement dit de manipulation idéologique, jadis cantonnée dans des limites repérables de l’extérieur par des esprits dotés d’un sens critique même modeste.

   Le deuxième point de ressemblance est l’effervescence révolutionnaire déclenchée et pilotée par les éléments les plus extrémistes de la population. Ici ‒ Kiev ‒ nationalistes d’extrême-droite, héritiers des partisans du national-socialisme farouchement opposés à la domination soviétique ; là, intégristes musulmans désireux d’éliminer des régimes laïques ou tenus pour trop tolérants. Ce  mécanisme détonateur, commun à tous les soulèvements dans l’Histoire, ne mériterait pas d’examen particulier s’il ne s’affirmait en complète contradiction avec les valeurs proclamées par les gouvernements occidentaux qui les soutiennent : il y a quelque chose de profondément comique dans l’absurdité répétitive de la situation : ces nationalistes incendiaires, ces barbus fanatiques adoubés les uns après les autres par nos excellents démocrates, saisis par la débauche comme M. Le Trouhadec, et obtenant toujours le même type de résultat, sur lequel ils nous inviteront ensuite à pleurnicher.

   Autre élément assez farce dans l’affaire ukrainienne : qu’on soit parvenu à convaincre une partie de la population que sa prospérité serait assurée par la chimère bruxelloise, alors que tous les autres peuples ayant eu la sottise d’y croire rêvent de s’en débarrasser. 

   Le président Obama, avec une seule petite phrase étonnante, a vendu la mèche : « la Russie est du mauvais côté de l’Histoire. » Depuis l’extermination des Peaux-Rouges ‒ qui ne lisaient pas la Bible, on savait que Dieu se rangeait toujours aux côtés des États-Unis. À présent, nous voilà avertis que le sens de l’Histoire, dégagé du chaos par Hegel et Marx, et appuyé sur la Morale universelle, guide aussi les pas conquérants de l’Oncle Sam. Comment, dans ces conditions, ne pas s’agenouiller devant les Tables de la Loi yankee, comme le font si docilement les Européens, et spécialement les Français ?

   La Crimée, province russe depuis 1783, octroyée à l’Ukraine par Kroutchev pour calmer sa russophobie permanente, peuplée de russophones charnellement attachés à la Grande Russie, appartient  à celle-ci autant par son histoire que par sa géographie. Il faut toute la mauvaise foi américaine pour soutenir le contraire et s’opposer au légitime sentiment national d’une population qui ne se reconnaît en rien dans le coup d’État de Kiev. La petite phrase de M. Obama n’est que la face visible d’une action beaucoup plus vaste, menée secrètement par tous les moyens possibles pour empêcher le renouveau de la puissance russe, du patriotisme russe, conduit avec le succès que l’on sait par Vladimir Poutine. Avez-vous remarqué comme les médias aux ordres parlent de lui, pour discréditer tout ce qu’il fait y compris les Jeux olympiques ? C’est la politique américaine, justifiée par l’histoire américaine, mais ce n’est pas la nôtre. La vocation de la France n’est pas de se soumettre une fois de plus aux intérêts des Etats-Unis. Elle est d’assurer un équilibre des puissances, non la domination d’une seule. Il y a un choix à faire : entre les vociférations et les singeries moralisantes de M. BHL débouchant sur le néant géopolitique, et la politique telle que l’aurait menée De Gaulle en semblable circonstance. Cette politique à la mesure de la France, il est à craindre que les ectoplasmes qui nous gouvernent ne soient même pas en mesure de l’imaginer.

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 12:18

   Si j’emprunte ce titre à mon bien-aimé confrère Jules Renard, qui l’avait lui-même piqué à Rabelais, c’est parce que la politique française et, partant, les commentaires et analyses qui en découlent dans les médias au garde-à-vous, paraissent de plus en plus conformes à la définition de cet oiseau fabuleux. La coquecigrue est le rejeton saugrenu d’un ménage à trois : un coq, une cigogne et une grue. Du coq, elle arbore l’arrogance et les prétentions infondées, de la cigogne un goût tout aussi français pour les grenouilles (elle avale de même volontiers des couleuvres) et quant à la grue, sa réputation se passe d’explication.

 

Kiev en ébullition

   Depuis la mort de Pompidou, lequel avait prolongé avec intelligence la volonté gaullienne d’indépendance nationale, on aura remarqué que la classe politico-médiatique parisienne, lobotomisée en douceur par la chirurgie yankee, trottine docilement derrière le drapeau étoilé. (À une exception près : le refus de participer à l’imbécile aventure irakienne.) Il ne faut donc pas s’étonner de la manière dont la presse accueille la « révolte ukrainienne », fomentée à distance par ce Nouvel Ordre mondial à qui tous les moyens sont bons pour tenter de déstabiliser Poutine, résurrecteur de la Russie. Bien que l’ensemble de sa population soit loin de partager leur fureur, une fraction d’excités donne à l’univers l’impression que l’Ukraine rêve de fourrer sa tête dans le carcan bruxellois... dont tous nos peuples ont fini par admettre qu’il fallait se dégager au plus vite. Il ne doit plus rester beaucoup de Grecs pour croire que l’Europe, après les avoir privés de leur art millénaire de survivre au soleil, les a ensuite un peu renfloués pour un autre motif que de les enchaîner davantage. Et voilà que tous les Ukrainiens voudraient connaître le même sort ! C’est en tout cas ce dont essaient de nous persuader nos brillants politologues, les mêmes qui ont salué la chute de Moubarak, le baptême de la Lybie dans l’eau lustrale démocratique, la libération de l’Irak, les premières fleurs du Printemps syrien. Pour être assuré de ne rien comprendre à ce qui se passe dans le monde ou dans votre pays, écoutez Radio-Paris, écoutez  France-Info !

 

Divine surprise tunisienne

      Après qu’ils ont humé le parfum du pouvoir servi sur un plateau par nos démocraties, on a du mal à imaginer que les fanatiques musulmans (déchaînés à l’origine, ne l’oublions jamais, par la politique israélo-américaine toujours à l’oeuvre) vont abandonner la partie à Tunis, à la faveur d’élections, de formation gouvernementale, d’engagements pris par des politiciens ou de toute autre détermination officielle et légale. Il faut être ministre des affaires étrangères ou journaliste politique pour le croire, ‒ ou du moins pour le dire. Non seulement les barbus ne lâcheront pas le morceau, mais il est fort possible que les déclarations récentes des nouveaux responsables tunisiens n’aient pour objectif que de donner provisoirement le change, tout en accompagnant sur la pointe des pieds le glissement progressif de la société tunisienne dans son ensemble vers le paradis terrestre d’Allah. Attendons la suite avec confiance.

 

Paillasse Caligula  

   Une situation absurde se termine forcément par une conclusion aberrante. Si, s’inspirant de la légende de Caligula, un paillasse institue une jument consul ou patronne du cirque, on trouvera bien naturel qu’ils se cassent la figure au milieu de la représentation. L’un dégringole de son tabouret. L’autre se retrouve les quatre fers en l’air. La chronique demi-mondaine de l’Élysée n’a pas failli à cette règle.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 14:55

peche-a-la-cuillere.jpg   Question à poser aux étudiants de Sciences-Po : « Du point de vue moral, vaut-il mieux acheter les bulletins de vote avec de l’argent ou avec des promesses fallacieuses ? »

   Réponse d’un étudiant sincère, logique et rebelle à l’endoctrinement (cela doit se rencontrer encore, même à Sciences-Po) : 1) La morale se satisfait mieux du vrai que du faux. 2) les promesses fallacieuses, c’est-à-dire celles que le prometteur sait inapplicables mais tend à l’électeur comme le pêcheur fait miroiter la cuillère à la truite (par exemple Hollande lors de sa campagne), ressortissent évidemment à la catégorie du faux. On le vérifie depuis mai 2012. 3) L’argent sonnant et trébuchant épouse exactement les termes de l’offre et l’attente du bénéficiaire : il ressortit à la catégorie du vrai. Conclusion : l’achat des voix avec de l’argent a le mérite d’être une démarche franche et honnête. L’accaparement desdites par le mensonge électoraliste et la langue de bois est un acte frauduleux inspiré par l’imposture de Tartuffe. (Bourrer les urnes, faire voter les morts ou raconter n’importe quoi pour faire saliver la crédulité populaire, quelle différence ?)

   Leçon à tirer des deux procédés, dont l’un relève du commerce et l’autre de l’escroquerie : celle même énoncée par Nietzsche dans la Gaya Scienza, à savoir que depuis l’avènement de la démocratie, la politique a cessé d’être un métier de gentilhomme pour devenir un marchandage de foire aux bestiaux. Mais si la justice (on hésite de plus en plus aujourd’hui à la coiffer de la majuscule institutionnelle qui jadis, malgré tout, allait de soi) faisait correctement son travail au lieu de ramper devant les puissants du jour, elle punirait plus sévèrement les menteurs qui appauvrissent les naïfs que les industriels qui enrichissent leurs électeurs.

Ci-dessus : argumentaire hollandiste.

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Dumby Par Lui-Même

  • : Carnets politiques de Patrice Dumby
  • : Réflexions sur la politique au fil de l'actualité, par le personnage principal d'une série romanesque de Michel Mourlet intitulée "Chronique de Patrice Dumby".
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